Un projet ambitieux pour développer la culture de nouvelles espèces d’algues à destination de marchés à forte valeur ajoutée.Porté par le CEVA, le projet DiVal (Diversification des productions aquacoles à terre et en mer, et Valorisation pour des marchés à haute valeur ajoutée) a démarré en novembre 2024. Il a notamment pour objectif de développer une nouvelle voie d’approvisionnement pour des espèces d’algues actuellement non cultivées en mer en France, et d’évaluer leur potentiel de valorisation pour différents marchés à haute valeur ajoutée, notamment la cosmétique et les compléments alimentaires.
Ce projet permettra notamment :
1- Le développement de protocoles de culture en mer pour de nouvelles espèces d’algues : Codium tomentosum, Palmaria palmata, Laminaria digitata, et promotion du transfert à l’échelle industrielle auprès des acteurs de la filière.
2- Le développement méthodologique et la caractérisation de la composition en métabolites secondaires et polysaccharides spécifiques des biomasses algales cultivées en mer et à terre.
3- L’évaluation de la faisabilité de la production en mer d’espèces d’élevage à haute valeur ajoutée, telles que le pétoncle noir et l’oursin violet.
4- L’appréhension des services écosystémiques rendues par la culture d’algues en mer et les plateformes de culture, au travers de la mise en place de différents suivis et mesures (biodiversité associée, flux de carbone, paramètres environnementaux relatifs à la physico-chimie et à la qualité de l’eau).
Financé par le FEDER (Fonds Européen de Développement Régional) et la Région Bretagne, d’une durée de 18 mois, le projet DiVal a pour ambition :
– de développer une nouvelle voie de sourcing plus durable, au travers de la culture de nouvelles espèces d’algues,
– de proposer des voies de diversification pertinentes auprès des entreprises aquacoles dont conchylicoles,
– de mieux comprendre et valoriser les services écosystémiques rendus par l’algoculture,
– d’identifier les modes de culture les plus pertinents pour favoriser la production de métabolites spécifiques,
– et d’analyser le potentiel de valorisation de ces algues pour des marchés en forte croissance notamment l’industrie de la cosmétique.